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Violences en prison : une plainte contre des surveillants

Dernière mise à jour : 14 mai

Une plainte pour violences volontaires et faux et usage de faux en écriture a été déposée contre des surveillants de la prison de Vezin le Coquet près de Rennes. Un détenu les accuse de l’avoir malmené et d’avoir couvert leurs agissements par de fausses déclarations.


Image en noir et blanc d'un bâtiment du ministère de la Justice, centre pénitentiaire de Rennes-Vezin, vue de l'extérieur. Trois drapeaux français sont visibles à l'entrée
La prison de Rennes Vezin-Le-Coquet.• © Sebastien Salom Gomis / AFP

"Les violences aggravées sont punies de 5 ans d’emprisonnement, ce sont des faits sérieux, surtout quand elles ont été commises en réunion par des personnes dépositaires de l’autorité publique" relève Maître Gwendoline Tenier, "mais les faux en écriture, c’est encore plus grave." [...] Maîtres Saadaoui et Tenier attendent des nouvelles de la plainte qu’elles ont déposée en décembre 2021. "Notre client n’a toujours pas été entendu " s’indignent-elles. "On a affaire à une justice à deux vitesses, accusent-elles. Quand un détenu est coupable de violences à l’encontre d’un surveillant, la justice ne tarde pas à passer aux actes. Là, rien ne bouge." Cinq plaintes pour des faits de violences par des surveillants sur des détenus ont été déposées en quatre ans. France 3 Bretagne


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