Vingt-neuf personnes ont été condamnées jeudi 25 novembre à des peines allant de deux à huit ans de prison par le tribunal correctionnel de Rennes dans une affaire de trafic de cocaïne entre la Guyane et la métropole de 2018 à 2020. Le tribunal n'a pas retenu le délit d'association de malfaiteurs mais a condamné les prévenus notamment pour acquisition, détention, transport, offre ou cession non autorisée de stupéfiants. Les peines prononcées sont sensiblement conformes aux réquisitions du parquet qui avait demandé entre deux et dix ans d'emprisonnement.
«C'est un peu excessif, on n'a pas pris en compte la particularité du trafic guyanais, qui n'est pas un trafic de quartier, car tout est fait de manière volontaire», a déclaré Me Gwendoline Ténier, avocate d'un prévenu qui a écopé d'une peine de cinq ans d'emprisonnement et qui souhaite faire appel. «Il y a eu des relaxes sur pas mal d'infractions, comme l'association de malfaiteurs, mais qui n'ont pas été suivies dans les quantums des peines prononcées», a-t-elle regretté.» Le Figaro