Procès des fusillades de Maurepas : des lourdes peines pour la pègre silencieuse
- Tenier-Saadaoui avocates associées
- 6 févr.
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Dernière mise à jour : 1 août
Pendant deux jours, ces 4 et 5 février, la grande salle du tribunal correctionnel de Rennes était pleine à craquer pour un procès hors norme. Ses magistrats jugeaient huit prévenus, huit figures du narcotrafic. Devant les accusés, la justice était en robe noire et les escortes policières étaient sur les dents.

Devant elle, les ténors du barreau, Jérôme Stéphan, Gwendoline Tenier, Delphine Caro et les autres, menaient la défense avec leur verve habituelle et le verbe haut. Face à eux, les policiers de la Division de la criminalité organisée et spécialisée (DCOS) et de la brigade spécialisée de terrain (BST) de Maurepas écoutaient, impassibles.
En face, les avocats ravalaient leur salive. Même le bâtonnier s’en mêlait au nom du droit de la défense. Mais il en fallait bien plus plus pour que les ténors du barreau rennais ne se laissent intimider. « La justice ne se rend pas sur des impressions », clamait Jérôme Stéphan. « L’ultra-répression n’a pas sa place dans un tribunal », renchérissait Amina Saadaoui. Rennes Infos Autrement
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