La cour d’appel de Rennes a validé, vendredi 19 avril 2024, la demande d’extradition d’un réfugié et opposant tchétchène vers la Pologne, où il doit être jugé pour une affaire criminelle. Les proches de cet homme, qui vit près de Rennes (Ille-et-Vilaine), redoutent qu’il soit remis à la Russie, où il pourrait être torturé voire tué. Son avocate va se pourvoir en cassation.
Ses proches redoutent qu’il soit remis à la Russie, où il risquerait « d’être arrêté, mis en prison et torturé, voire tué », assure Me Tenier. La justice française a demandé des garanties sur ce point aux autorités polonaises. Celles-ci s’engagent à « ne pas expulser, refouler, ni remettre cet homme aux autorités russes après l’exécution du mandat d’arrêt », rapporte le tribunal rennais. Mais la défense a des doutes. Selon elle, la réponse polonaise, telle qu’elle est formulée, peut prêter à interprétation et « ne garantit en rien le caractère inconditionnel de la remise aux autorités russes. » Ouest France.