Le meurtre de Magali Blandin, de l’avis même du procureur et des enquêteurs, est une « affaire hors norme ». Son mari avec lequel elle était en cours de séparation, a avoué, vendredi soir, l’avoir tuée. Il a indiqué où il avait caché le corps. Il a été placé en détention provisoire, ainsi que ses parents âgés de 72 et 75 ans, soupçonnés de l’avoir aidé. Mais l’enquête est loin d’être achevée. De multiples zones d’ombre demeurent.
«Avocate de la mère, maître Gwendoline Tenier, conteste aussi la qualification de complicité de meurtre. « Je ne vois pas un complot familial dans ce dossier mais tout au plus un conflit de loyauté » entre une mère et son fils. « Il n'était pas justifié d'avoir recours à la détention provisoire. Cette femme de 72 ans n'a jamais eu de problème avec la justice. Elle a travaillé toute sa vie et offre toutes les garanties de représentation. Elle qui a connu un grand malheur avec la perte d'un fils il y a 10 ans qui a mis fin à ses jours, se retrouve aujourd'hui confrontée à un crime, à l'horreur. » Ouest France